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21 juin 2006

Commentaires

Irène

Cela me cueille à froid: je ne sais plus comment me protéger des klaxons sous ma fenêtre, malheureusement l'une des plus mal situées de la ville, et des hurlements célébrant la victoire au Mondial de la Suisse sur les Coréens.
J'avais l'intention de lire et d'écrire mais ne pourrai rien en faire. Reste "Libé", que je n'ai pas encore ouvert malgré qu'il soit déjà minuit trente. Je tourne les pages plus vite que d'habitude: aucun mot, aucune phrase n'accroche mon attention...jusqu'à ce que, dans la fine et discrète colonne des annonces de décès, je tombe sur ce nom qui doit s'y trouver par erreur, parce que jusque là je n'ai entendu aucune confirmation de cette nouvelle qui concerne des milliers, des dizaines de milliers de gens de ma génération: "Jacques Lanzmann a rejoint le lieu où âmes et coeurs contemplent les matins et les soirs."
Mais il doit y avoir embrouillamini car ce ne pouvait être bien avant hier que Jacques Lanzmann, sur France Inter, présentait son dernier livre "Une vie de famille" tant son rire doux , parfois silencieux, sa tendresse, sa gentillesse me restent à l'oreille, présence réconfortante, amie.
Je ne peux prendre congé de but en blanc, mais lui dire merci, oui.

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